vendredi 3 octobre 2014

In the twilight they danced and played... (le goût de l'été et un banana bread)




Cette année, août a eu le goût des légumes de Joël Thiébault et des framboises du parc cueillies par mon père, le goût de la chakchouka, de la salade de tomates au pain grillé, de la salade de concombre à la vinaigrette de ponzu, et aussi de la ratatouille cuisinée tard dans la nuit sur fond de Q&A de Kishi Bashi et Tetrishead de Zoe Keating (tournant en boucle avec quelques autres morceaux).
Août a eu le goût des jus verts de Pret A Manger, des pizzas corses de Papacionu, une excellente adresse que d'anciens collègues m'ont fait découvrir fin juillet et que j'ai fait découvrir à mon tour à mes collègues, poulet et famille durant les semaines qui ont suivi. J'ai un faible pour la minimaliste mais néanmoins gigantesque Mozzarella (mozzarella, tomate), qui est la plus simple de la carte — les plus simples étant mes préférées.
Et puis, août a aussi eu le goût du chlore, une substance devenue absolument vitale pour moi. Les cafés-petits dej d'après piscine se sont multipliés, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Puis septembre est arrivé, avec le goût des Martini les vendredis soirs entre collègues, et des douceurs offertes lors du goûter géant des 5 ans de la Pâtisserie des Rêves sur les pelouses de Breteuil (merci M. Conticini !). Je débarquais totalement, car j'étais passée à côté des précédentes éditions, et c'est ma sœur qui a pris l'initiative de nous inscrire cette année. Robe rose et cardigan blanc sur le dos, j'ai découvert le stick kouign amann, une bonne surprise — pas gras du tout, mais pas secos non plus —, le riz au lait bien vanillé, les barres de voyage chocolatées, mais j'avoue que j'ai fait l'impasse sur les bonbons.
Septembre a eu aussi le goût de l'entrecôte-frites et de la profiterole géante du 14 juillet, partagés en famille lors d'un repas d'anniversaire. Un moment joyeux et hyper gourmand.

J'ai peu pâtissé cet été, mais j'ai apporté au bureau un banana bread que j'avais déjà fait une ou deux fois, et qui a eu son petit succès — même auprès de moi qui ne raffole pas du tout des gâteaux à la banane, c'est vous dire.


Le banana bread de David Lebovitz
(recette originale ici)


pour un moule à cake d'environ 22 cm de longueur

210 g de farine
1 c.c. de levure chimique
1/2 c.c. de bicarbonate de soude
1/2 c.c. de sel
1/4 c.c. de cannelle moulue (initialement : 1 c.c.)
150 g de cassonade
50 g de beurre fondu
œufs
250 g (= 2-3 grosses ou 4-5 petites) bananes très mûres, réduites en purée
125 ml de crème liquide
1/2 c.c. d'extrait de vanille
60 g de pépites de chocolat

Préchauffer le four à 180 °C.
Dans un grand bol, mélanger la farine, la levure, le bicarbonate, le sel, la cannelle et la cassonade.
Dans un autre bol, mélanger le beurre fondu, les œufs, les bananes, la crème et l'extrait de vanille.
Creuser un trou dans les ingrédients secs et y verser les ingrédients liquides.
Mélanger grossièrement, ajouter les pépites de chocolat, mélanger à nouveau (arrêter dès que la farine est entièrement incorporée).
Verser la préparation dans un moule à cake tapissé de papier cuisson.
Enfourner pendant 50 minutes environ (ajuster le temps de cuisson selon son four). Le cake doit être tout juste cuit.
Laisser refroidir avant de démouler et couper en tranches.

(Je vous ai mis la recette comme ça, mais j'ai peut-être remplacé le blanc d'œuf par un petit œuf entier et rallongé un peu le temps de cuisson, j'avoue que j'ai oublié. Mettons cela sur le compte du relâchement estival... Je referai le cake et modifierai la recette si nécessaire.)